Législatives et municipales 2013 : pas encore présents sur les réseaux sociaux

Certains partis politiques comptent relooker leurs pages facebook et sites internet en vu des élections.

Josiane Kouagheu
Douala-Cameroun

Avec une liste aux municipales et deux listes aux législatives, le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) envisage de glaner le plus d’électeurs possibles aux élections de septembre 2013. Pour réaliser cette ambition, le parti compte se mobiliser sur tous les fronts possibles. Il en est ainsi des réseaux sociaux. «A partir du 12 août prochain, jour du lancement officiel de notre campagne, nous voulons que nos

Page Facebook du Manidem. Anicet Ekane, un membre du parti à première vue

Page Facebook du Manidem. Anicet Ekane, un membre du parti à première vue

candidats échangent avec les potentiels électeurs sur notre page facebook. Notre principale attente est de susciter le débat», explique Charles Nforgang, secrétaire national de la communication au Manidem. Pour l’instant, le parti dispose de deux pages facebook, notamment la page «Manidem Kameroun» qui compte 179 abonnés, et la page « Manidem Kamerun Diaspora », administrée par Dieunedort Wandji, un membre du Manidem vivant à Londres en Angleterre.

D’après Charles Nforgang, l’objectif de cette mobilisation sur les réseaux sociaux est de montrer aux Camerounais les attentes du parti et d’exposer la stratégie de campagne. Le site du parti a été confié à un webmaster pour relooking. Au Cameroon People’s Party (Cpp), la page facebook et le site internet du parti ont été récemment mis à jour. Des communiqués de presse y sont publiés. «Nous sommes actuellement en train de constituer une base de données qui nous permettra de toucher le plus de personnes possibles. Sur facebook, une personne peut nous ramener cent autres. Ce sera essentiel pour faire passer l’information de campagne», précise Blaise Mike Mbappe, responsable de la communication au Cpp.

Blaise Mike Mbappe ajoute que les profils des candidats et les thèmes de campagne seront publiés sur les réseaux sociaux. Cependant, les partis politiques reconnaissent que les électeurs mobilisés via les réseaux sociaux ne sont pas considérables à cause du taux très réduit de l’accès à internet au Cameroun. «Nous sommes convaincus que les personnes que nous pouvons toucher et qui peuvent influer le cours de l’élection se trouvent plutôt sur le terrain», avoue Charles Nforgang.

 

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