L’émission Campus Magazine sur la 90.0 FM suscite des passions

Tous les vendredis de 15h30 à 17H, les ondes de Radio Campus à Yaoundé vibrent au rythme des journalistes de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC)

André Marie DIBAMOU
Yaoundé, Cameroun

Pendant 90 minutes, les jeunes journalistes de l’ESSTIC occupent les antennes de la voix de l’émergence de manière plutôt inhabituelle pour une radio longtemps abandonné par les étudiants de l’école de journalisme. Depuis quelque temps déjà, les étudiants on décidé de prendre les choses en mains en occupant une tranche d’antenne de 15h30 à 17 heures tous les vendredis.

Valdèze Tafock, l'animateur qui sucite des passions

Valdèze Tafock, l'animateur qui sucite des passions

Le menu est divers et variés. Le focus de la semaine est une chronique de Roger Samaki Porro, étudiant de 3e année journalisme. Il aborde dans cette rubrique un sujet sociopolitique important. Le zoom est une enquête proposée par l’équipe de Campus Magazine toutes les semaines. En s’introduisant dans le quotidien des étudiants dans les campus de Ngoa-Ekelle et Soa, l’équipe propose un sujet important, une problématique liée à la vie dans ces milieux pas toujours faciles. Ensuite vient Campus Magazine Info, une édition du journal parlé made in Esstic avec des correspondants à Ngaoundéré, Dschang et Douala. Dans la rubrique le Couloir de l’étudiant, l’animateur s’entretient avec un étudiant à double casquette et s’invite dans s vie. La tranche d’antenne s’achève par une rubrique intitulée Bon à savoir. Ici on propose des conseils et astuces pour une insertion sociale réussie.

Selon l’animateur vedette de cette tranche d’antenne, Valdèze Duverger Tafock, étudiant finissant en journalisme, la vie dans  Campus magazine n’est pas un long fleuve tranquille. Celui sur qui beaucoup de jeunes fondent leur espoir de se perfectionner en journalisme évoque le manque de motivation comme élément handicapant le fonctionnement de l’émission. « Puisque nous n’avons ni publicité ni sponsor dans notre émission, les journalistes font essentiellement du volontariat. Du coup il est difficile de contrôler tout le monde encore moins d’être exigent sur la qualité du travail fourni. »

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