Il revendique les meilleures conditions de travail parmi lesquelles, la revalorisation de l’âge à la retraite, les allocations des primes et quotes-parts à tous les personnels de la santé.
Josiane Kouagheu
Douala-Cameroun
« Nous méritons les mêmes traitements que les autres corps tels Education, armée et autres », « Non au mauvais classement professionnelle des personnels de la santé », «Age à la retraite à 60 ans »… voilà quelques uns des messages écrits sur les pancartes posées à même le sol devant la petite chapelle construite à l’intérieur de l’hôpital Laquintinie de Douala. Des infirmiers et infirmières ne décolèrent pas. Vêtus de blouses blanches, ils manifestent depuis lundi 25 août 2014 contre les mauvaises conditions de travail qu’ils subissent au quotidien. « Nous ne vivons pas. Nous survivons. Il faut que tout ça change », lance une infirmière en colère.
Des grévistes devant leurs pancartes à l'hôpital Laquintinie de Douala
D’après Nathalie Likane, vice-présidente régionale du Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (Synpems), le personnel médical n’accueille pas les malades avec un « grand sourire » parce qu’il n’est pas traité décemment. Pour elle, les infirmiers n’ont par exemple pas des moyens financiers pour envoyer leurs enfants à l’école et se soigner. « Nous réclamons des primes de garde et d’astreinte pour tous. Nous voulons aussi que l’âge à la retraite soit revu à 60 ans », précise Nathalie Likane. Qui ajoute que le personnel médical mérite aussi les mêmes traitements que les autres corps de métiers tels l’éducation, armée et autres.
La vice-présidente régionale du Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun affirme que si rien n’est fait, la grève continuera. Pour rappel, ces grévistes répondent ainsi au mot d’ordre de grève lancé dans les hôpitaux publics par le Syndicat des personnels des établissements et entreprises du secteur de la santé du Cameroun (Cap/santé) et le Syndicat national des personnels médico-sanitaires du Cameroun (Synpems).
