Mariane Ekanè: je veux changer la vie des paysans du Moungo-sud

La candidate aux élections législatives du 30 septembre 2013 dans cette circonscription  veut améliorer leurs conditions de travail.

Josiane Kouagheu
Douala-Cameroun

Vous êtes tête de listes du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) aux élections législatives du 30 septembre prochain dans la circonscription du Moungo-sud. Qu’est-ce qui vous a poussé dans cette aventure ?

Mariane Ekanè-Simon. Tête de liste du Manidem aux législatives à Moungo-sud

Mariane Ekanè-Simon. Tête de liste du Manidem aux législatives à Moungo-sud

L’amour pour mon pays. Le malheur des Camerounais flétrit mon bonheur. J’ai voulu changer cette situation. Vous savez, je suis née en 1960 et j’ai fait l’école de la république qui était gratuite. Les dirigeants actuels ont fait cette même école. Je ne comprends pas pourquoi elle est payante aujourd’hui. Le Cameroun va à reculons. Nos routes ne sont pas entretenues. Le pouvoir appartient au peuple. Ceux qui nous dirigent ne sont que des colosses au pied d’argile. Je suis venue pour motiver des milliers de Camerounais. Après avoir vécu plus de 20 ans en France, j’ai compris qu’il me fallait revenir dans mon pays.

Quelles sont vos ambitions par rapport à ces paysans ?

Si je suis élue, je ferais en sorte que les habitants du Moungo-sud ne soient pas lésés. Je veux porter la voix du Moungo-sud. Il faut changer leur situation, la situation de ces hommes et femmes qui travaillent dans les plantations de banane, huile de palme et fruits divers.  Il suffit de les attraper avec un doigt de banane pour que ces paysans se retrouvent en prison. C’est inadmissible.

Votre familiarité avec Anicet Ekanè cadre du Manidem, n’a-t-elle pas favorisé votre investiture au sein du parti ?

Pas du tout ! Avant d’être investie, j’ai fait 10 ans de militantisme. J’ai été plus active ces sept dernières années. Lors de la dernière élection présidentielle (octobre 2011 ndlr) par exemple, j’étais chargée de la communication du Manidem à l’extérieur. J’ai fait l’école de formation des cadres du parti. Les camardes ont jugé que je suis apte à être investie au Moungo-sud. Ce n’est pas parce que je suis la petite sœur d’Anicet Ekanè.

 

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