L’appel du Synatuicam à la grève ignoré par les taximen

Les taxis continuent de circuler dans la ville de Yaoundé malgré le mot d’ordre de grève du syndicat

 André Marie DIBAMOU
Yaoundé, Cameroun

Tout est normal dans la cité capitale. Les taxis circulent normalement à Yaoundé. Les fonctionnaires et étudiants vaquent tranquillement à leurs occupations. Comme chaque jour, l’on peut décrier les bouchons à certains endroits où la concentration humaine est importante.    Au démeurant, la situation ne laisse planer l’ombre d’aucune menace. Et pourtant, toute la semaine d’avant, les citadins de la ville ont vécu avec la peur d’une grève annoncée à grand renfort médiatique. Le syndicat national des transporteurs urbains et interurbains du Cameroun avait énuméré un certain nombre de revendications qui seraient à l’origine d’une grève « sauvage » dans le secteur du transport urbain dans la ville de Yaoundé.

Acun problème de taxi dans la ville

Acun problème de taxi dans la ville

L’annonce a été relayée par les chaines de radio et télévision de la ville. Le sujet était au menu des débats télévisés et parlé dans la cité capitale. La menace était sérieuse et l’on redoutait le pire. Cependant, les principaux acteurs de la crise se battaient au sommet et les taximen attendaient à la base. Les commentaires étaient libres. Selon des observateurs avertis, il s’agirait d’une guerre de leadership au sein du syndicat où deux tendances s’affrontent ouvertement.

D’un côté, nous avons la tendance Samen, qui a lancé le mot d’ordre de grève pour le lundi 22 avril 2013. De l’autre, nous avons la tendance Ngagoua, qui conteste la légitimité du premier et appelle à la reprise normal des activités.

Malgré tout, le ministère du Travail et de la sécurité sociale a entrepris des pourparlers avec les parties prenantes afin de trouver une issue pacifique à la crise non seulement au sein du syndicat mais aussi pour le bon fonctionnement du trafic dans la capitale camerounaise. Le tout étant de ne pas pénaliser les usagers des taxis constituant une partie importante de la population de Yaoundé.

Subscribe to iCameroon.Com Newsletter