Perez, un jeune camerounais né en 1972 à Nkongsamba, a choisi de consacrer sa vie à la photographie d’art.
André Marie DIBAMOU,
Yaoundé-Cameroun
Un photographe, une idée, un Art… c’est avec c’est trois mots lourds de significations que Perez, de son vrai nom Prosper Mékem Zamboué a titré le propos liminaire de son exposition en cours actuellement au Djeu’Appart’Hôtel, au centre ville de Yaoundé.
Prosper Mékem Zamboué est connu sous le pseudonyme de Perez
Nous l’avons rencontré en fin de matinée dans la salle de réception dudit hôtel pour un entretien sur sa nouvelle collection baptisée « Le reflet de l’Ouest ». a travers des images fortes et significatives, le jeune photographe pétri de talent nous fait voyager dans l’univers cosmopolite de la région de l’Ouest, celle des Bamiléké.
« J’aimerais monter à travers ces photos, une partie du Cameroun. Le but est de faire en sorte qu’à travers cette partie du pays, et à l’artiste de poursuivre en souhaitant que les autres puissent s’identifier et trouver des repères. Il ne s’agit pas seulement de réduire l’exposition à la seule compréhension des bamiléké, mais de l’étendre à l’Ouest de manière générale, Ouest d’Afrique, l’Ouest du monde ». il a tout dit, son œuvre s’adresse aux peuple du monde entier. Sa région d’origine n’est qu’un prétexte, un tremplin pour se hisser au firmament de l’art contemporain.
A l’heure où les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont transformé chacun d’entre nous en potentiel photographe, Perez soutient fermement que la photographie d’art vaut toujours tout son pesant d’or et nécessite beaucoup plus d’attention car « le but est de savoir ce que l’on cherche. Vous pouviez avoir les appareils les plus sophistiqués au monde que vous ne parviendrez pas à faire de bonnes images, simplement parce que vous ne savez pas vous en servir. »
Rendu à 23 ans d’expérience, Perez a fait des réalisations sur des thèmes divers et variés aussi bien en œuvre de commande qu’en photographie d’art. Son exploration de la photographie lui permet de fixer des images qui sont restées pour tout dire, inédites. Malgré les difficultés et aussi parce que les soutiens tardent à se prononcer en faveur de son métier, Perez garde la tête haute avec l’espoir qu’un jour son œuvre sera portée au panthéon de la photographie universelle.
