André Marie Dibamou
Yaoundé, Cameroun
Bien que représenté d’un seul siège parlement camerounais, le Mouvement progressiste sera le grand absent de la prochaine échéance électorale.
Comme plusieurs autres partis politiques de l’opposition, le MP a choisi de ne pas présenter de candidat du tout. Ce Sera en effet le seul parti présent à l’Assemblée nationale mais absent au sénat. Il est difficile pour l’heure de spéculer sur les raisons éventuelles du retrait de cette formation politique de la course à l’investiture au sénat.si certains évoques les raisons financières pour justifier son absence, d’autres parlent plutôt d’un défaut de représentativité nécessaire pour un candidat crédible.
Jean Jacques Ekindi, président du Mouvement Progressiste
En effet, le code électoral prévoit que chaque candidat à une élection sénatoriale doit déposer une caution qui s’élève à un millions de franc Cfa. Le même code prévoit que chaque liste est constituée de sept personnes par régions .Ce qui fait un total de sept millions de franc CFA par liste présenté et par parti politique engagé. C’est un luxe que plusieurs formations politique ne peuvent pas ce permettre surtout lorsque les dés semblent pipés d’avances en faveur du parti au pouvoir, le RDPC.
D’autres parts, le Mouvement progressiste de Jean Jacques Ekindi n’a pas assez de conseillers municipaux pour renverser la vapeur dans le Littoral. Du coup, le parti préfère économiser ses énergies et se préparer pour les élections législatives avenir. Le pari étant de s’ouvrir ver d’autres horizons politiques et donc ver d’autres régions du Cameroun. Cantonné uniquement dans la ville de Douala, ce parti politique tient sa renommé de son leadeur charismatique Jean Jacques Ekindi.
