Le groupe américain actionnaire à 56 pour cent du producteur d’électricité AES-Sonel, a mis ses parts en vente au Cameroun
André Marie DIBAMOU,
Yaoundé, Cameroun
La nouvelle reste sous ambargo dans la cité capitale. Même les entreprises ayant souscrit pour l’achat des parts d’Aes restent muettes sur la question. Mais ce n’est plus un secret pour personne, la compagnie américaine AES vend ses parts de marché au cameroun après plus d’une décennie de service.
Même si les relations entre l’entreprise et Yaoundé se sont améliorées ses derniers temps, force est de rappeler que les débuts du groupe américain dans le pays avait été en effet marqués par des délestages à répétition, des augmentations du prix du kilowattheure, le changement des compteurs des consommateurs. Ces différentes mesures ont bien évidemment essuyées de vives critiques e la part des populations. De nombreux mouvements d’humeur ont été contenus par les forces de l’ordre, les installations de la compagnie menacées à certains endroits du pays.
« Pendant plus de dix ans, la production n’a pas augmenté », explique une source bien indiquée du la Banque mondiale en Afrique centrale. Toute fois, les relations entre AES et le gouvernement camerounais se sont relativement améliorées ces derniers temps. Les investissements concentis ont récemment permis de faire passer la production totale à plus de 1000 MW fin 2012, soit une hausse de 30 pour cent par rapport aux chiffres d’avant l’arrivée d’AES, explique l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Le démarrage récent de la centrale à gaz de Kribi dans le sud du pays a permis d’ajouter 216 MW à la capacité de production totale du géant électrique camerounais. Si bien que les populations ont oublié les périodes de délestage interminable. Très récemment encore, la compagnie ne distribuait plus les factures d’électricité aux ménages. La situation continue d’ailleurs dans plusieurs zones de la capitale. L’on roit savoir, selon des sources crédibles, qu’il s’agit d’un message de la part de la compagnie à l’endroit de sa clientelle.