Après sa nomination par le chef de l’Etat comme sénateur, le digne fils du Sud-ouest Cameroun semble obéir au profil du président idéal de la haute chambre du parlement.
Tout semble plaider en faveur de la désignation de Peter Mafany Musonge comme le tout premier président élu de l’histoire du sénat au Cameroun. Il est calme, respectueux et charismatique selon ses proches. Un grand leadeur dont la crédibilité ne souffre de rien dans les hautes sphères anglophones et francophones.
Peter Mafany Musonge. Photographie par Walter Wilson Nana
Peter Mafany Musonge est un manager efficace qui a roulé sa bosse dans l’administration au Cameroun pendant de longues années. Qu’il s’agisse de son passage à la tête du MATGENIE, du LABOGENIE ou de la CDC respectivement, il a laissé une gestion claire et transparente des ressources de l’Etat à telle enseigne que ces structures ont connues une période de croissance remarquable. Par ailleurs, le fait qu’il ait battu jusqu’alors le record de longévité à la tête de la primature est une marque de confiance que le président de la république place en lui. Pendant son séjours à la primature, il lui a été attribué le surnom de Mr Clean au regard de la distance qu’il avait de la chose publique et de son souci du travail bien fait. Sa loyauté envers le chef de l’Etat ne souffre d’aucune crédibilité dans la mesure où ce dernier a fait de lui le grand chancelier des ordres nationaux après son départ du gouvernement.
Peter Mafany Musonge a également surpris plus d’un en faisant de Pierre Moukoko Mbondjo, fils du Littoral, son directeur de cabinet au lieu de copter son frère de village comme beaucoup de ses collègues. Cette attitude impartiale fait de lui un homme accepté de tous les Camerounais.
Le fait que le premier ministre chef du gouvernement soi issu de la région du Nord-Ouest élimine d’office toute possibilité d’avoir une 2e personnalité du pays venant de ce côté-là. En désignant Peter Mafany Musonge comme président du sénat, Paul Biya récompense du coup les population du Sud-ouest qui n’ont pas encore oublié l’amertume de l’arrestation du chief Ephraïm Inoni.
