PAUL BIYA DONNE SA VISION DE LA PAIX

C’était pendant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, de la CEDEAO et de la CGG sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée à Yaoundé.

André Marie DIBAMOU,
Yaoundé-Cameroun

Le président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya a réussi à rassembler autour de la même table, une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement pour discuter de l’épineux problème de sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Avec le soutien du secrétariat des nations unies, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et au secrétariat exécutif de la commission du golfe de Guinée, la rencontre de Yaoundé a été une réussite totale sur le plan de l’organisation.

Paul Biya, Le président de la République du Cameroun

Paul Biya, Le président de la République du Cameroun

« La piraterie maritime est pour nos États une menace sérieuse à la paix et à la stabilité. Elle est un frein au développement et au bien-être de nos populations. En effet comment s’épanouir dans un pays si d’aventure nos eaux devenaient des lieux dangereux pour la libre circulation des hommes et des biens ?comment nos villes seraient-elles en sécurité si les pirates y déversaient drogue et armes ? Comment naviguer dans le golfe de Guinée avec la crainte de se faire tuer ou d’être pris en otage ? » S’interroge le chef de l’Etat Paul Biya, devant ses pairs, dans son discours d’ouverture de la séance.

Le président camerounais ajoute que l’océan n’est pas seulement une étendue d’eau, il est une source d’énergie. L’océan n’est pas seulement une voie maritime pour le transit des marchandises, il est un réservoir de ressources minérales, végétales et animales. Les mers et les océans constituent des merveilles pour l’humanité. Et c’est donc pour quoi le président appelle à barrer la route aux pirates avec la dernière énergie. Car « nous ne laisserons pas ces pirates sévir dans nos eaux, en faire un lieu de non droit où le personnel naviguant serait en danger… nous ne saurions abandonner notre espace maritime au pouvoir d’individus ou d’organismes sans foi ni loi, dont le dessein est de le transformer en lieu de prédation. »

Pour le président Biya, ne pas réagie serait accepter qu’on arrive à un jour où il n’y ait plus de circulation sur nos mers et nos océans. Pour lui, la sécurisation des côtes maritimes est un impératif catégorique. Car de la survie des côtes dépend celle de nos États. Pour mieux être en sécurité, il faut commencer par sécuriser nos eaux qui seront l’objet des convoitises à venir après la conquête des terres par les hommes.

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