« LETTRE A UNE GENERATION SACRIFIEE »

 C’est le titre du nouvel ouvrage que vient de commettre Moise Feunkam Talla

André Marie DIBAMOU,
Yaoundé-Cameroun

Inspiré par les événements survenus à une certaine époque de l’histoire du Cameroun, l’enseignant de lettre dit à sa manière, ce qu’une partie de ses compatriotes disent tout bas. Son nouveau n’est pas encore sur le marché que l’écho de son titre se fait déjà ressentir. Lettre comme les 26 que compte notre alphabet. Lettre comme les paroles de sagesse contenues dans les Epitres de la Bible. Ce nouveau recueil de poèmes en comptes 26 au total.

Moise Feunkam, auteur de Letttre à une génération sacrifiée, Yaoundé le 31 juillet 2013 ( photo Dibamou)

Moise Feunkam, auteur de Letttre à une génération sacrifiée, Yaoundé le 31 juillet 2013 ( photo Dibamou)

Dans la première de couverture, le mélange de couleur est parfait et chaque détail transmet un message particulier. Le noir en bas pour le bas peuple en souffrance, les sacrifiés. La lumière du haut symbolise l’onction divine, le savoir, l’espoir.

« Au fond, je compare un peu mon livre à la dialectique de la caverne en philosophie. Le peuple est dans le noir. Il faut une lumière pour le sortir des ténèbres. C’est une sorte d dialectique ascendante que j’effectue pour brise les forces du mal. »

Pour le faire, l’auteur a divisé son travail en deux parties majeures. Une première partie consacrée appelé « lettres diagnostiques ». Elle pose le problème, identifie les acteurs et essaie de comprendre le phénomène. Une deuxième partie intitulée « lettres solutions ». Ici, l’auteur apporte des idées nouvelles pour aider la génération dite sacrifiée à reprendre du poil de la bête. Entre autres solutions, nous avons le surpassement, de dépassement de soi, le défi de génération plutôt que le conflit, car « même le sacrifié a une part de responsabilité dans sa situation ». Du coup, l’auteur pense que l’important n’est pas de se savoir ou de se dire sacrifié, mais de savoir ce qu’on peut faire de sa situation de sacrifié, ce que les sacrifiés ont fait de ce qu’ils ont été sacrifiés.

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