140 faux diplômes délivrés à l’étranger découverts

Il s’agit d’un Cep, un Master ainsi que plusieurs Baccalauréats et Probatoires venant pour la plupart du Tchad.

La 69ème session de la Commission nationale d’évaluation des formations dispensées à l’étranger  (Cne) s’est tenue ce 21 août à Yaoundé. Au cours de cette session, 1047 dossiers ont été étudiés parmi lesquels 1000 diplômes délivrés au Tchad.  Il a été découvert 140 faux diplômes dont un Certificat d’études primaires (Cep), un Master et le reste étant des Baccalauréats et des Probatoires tous délivrés au Tchad.

Ngomo Horace le secretaire général du Minesup (au centre) préside une session de la Commission nationale d'évaluation des formations dispensées à l’étranger

Ngomo Horace le secretaire général du Minesup (au centre) préside une session de la Commission nationale d'évaluation des formations dispensées à l’étranger

La Cne qui se réunit une fois par trimestre a pour but d’établir une équivalence entre les diplômes obtenus à l’étranger et ceux délivrés au Cameroun.  C’est le passage obligé pour tous les détenteurs de diplômes délivrés à l’étranger qui veulent exercer au Cameroun, hormis ceux qui ont obtenu des bourses du Cameroun pour étudier à l’étranger. Lors de chaque session, des faux diplômes sont détectés parmi ceux soumis à l’évaluation. A la session de mai dernier par exemple, 39 faux diplômes ont été décelés sur les 409 étudiés,  soit 10 Baccalauréats tchadiens et 29 Baccalauréats de la République centrafricaine.

Le processus d’établissement de l’équivalence entre un diplôme obtenu à l’étranger et celui du Cameroun peut parfois être long. « Les délais peuvent aller de deux semaines à plusieurs mois. Tout dépend de la réactivité de l’établissement dans lequel a été délivré le diplôme ou le titre. Il y a des établissements qui réagissent vite. Il y a d’autres qui ne savent même  pas ce qu’est l’équivalence et ne répondent pas. Il faut parfois les relancer plusieurs fois pour qu’ils réagissent », explique Marthe Ndjebakal, le sous directeur des équivalences au ministère de l’Enseignement supérieur (Minesup). Pour éviter des désagréments, tout détenteur d’un diplôme obtenu à l’étranger doit, avant qu’il ne soit dans un besoin urgent, déposer une demande d’équivalence au Minesup afin que la procédure se déclenche le plus tôt possible.

Parlant de la fiabilité des résultats de la Cne, Marthe Ndjébakal explique : « Les résultats sont fiables. Lorsqu’il y a des erreurs, elles viennent  de l’institution étrangère qui transmet des données erronées ».

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